====== Nuit du mardi 2 au mercredi 3 février : La nuit du Turini fidèle au rendez-vous. - le portfolio du départ de Reims.
La dernière étape, entièrement courue de nuit et longue de 201 km, comprend trois épreuves de régularité. La ZR12 emprunte le Col de la Madonne et le Col des Banquettes. Traditionnelle du Monte-Carlo, elle a été cette année rallongée jusqu'à Saint Siméon. Une rallonge qui n'a été parcourue qu'une seule fois, par le rallye de Monte Carlo Junior en 1966.
D'après Jean Ferry, vainqueur de l'épreuve en 2003 et officiel du rallye (il conduit aussi la voiture 0), c'est la spéciale qui fait le plus peur aux concurrents : "C'est la plus difficile, la plus technique. On n'en voit plus la fin, malgré qu'elle ne fasse que 20 km. Pas de lignes droites ! On passe d'une face sud avec vue sur la mer à une face nord toujours glacée et toujours dans le brouillard. Les concurrents la parcoureront deux fois. Cette spéciale fera le classement du rallye ! Les meilleurs spécialistes feront la différence avec les autres. Ce sera à mes yeux la spéciale la plus technique parcourue par l'historique depuis de nombreuses années." Les concurrents sont donc prévenus. Mais cette année, il pourrait bien n'y avoir aucun Scandinave dans les six premiers, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois dans les 12 éditions précédentes.
Didier Lodewyck, engagé sur la Fiat 850 Coupé #302 et commentant ses reconnaissances effectuées début janvier, indique : "Le Col de la Madonne et ensuite le Col des Banquettes sont au programme. Deux grands moments de bravoure et de pilotage. Vingt kilomètres de routes étroites, bosselées, tournantes, une épingle impossible à passer en une manoeuvre sans utiliser le frein à main et une bifurcation qu'il ne faut absolument pas rater. De nuit, elle est quasiment invisible. Les pauvres n'ayant pas reconnu auront des problèmes ! Sur toute cette ZR, les routes sont tellement étroites qu'il est impossible de dépasser, de faire demi-tour. Bref, une sortie de route, un concurrent lent et c'est foutu. Quant à la moyenne, à nouveau avec une auto en conditions "faciles", il n'est déjà pas aisé de garder les km/h. Il ne faut pas demander s'il y a de la neige et du verglas. Dans ce cas, l'objectif sera d'en sortir et de limiter les dégâts. "
S'en sortir et limiter les dégâts est donc le maître-mot puisque des plaques de glace sont au rendez-vous. Dès 20h25, les premiers s'élancent donc pour une nuit qui conjugue passion et sueurs en tout genre. Sueurs en tout genre notamment pour l'équipage norvégien de la Datsun #42 dont il aura été particulièrement compliqué de suivre le classement après des problèmes de GPS dans les ZR4 et 5. Après avoir été officialisés dans une pénalité, puis dé officialisés, puis à nouveau officialisés (avec un courriel de confirmation à notre rédaction à 12h07 le mardi - lire ici), Svein Lund et Tore Fredriksen ont appris en s'élançant pour la dernière nuit qu'ils étaient finalement bien 5èmes de la ZR4 et 27èmes de la ZR5 et sans la pénalité de 40.000 points qu'ils traînaient depuis deux jours. Et qu'ils sont donc 21èmes au général et non plus 226èmes ! Une nouvelle qui a dû faire du bien au moral à l'équipage norvégien qui n'avait pas baissé les bras. Ils avaient continué à engranger les bons résultats, ce qui leur permet de pouvoir terminer le rallye dans le Top 20.
La ZR12 était annoncée difficile. Elle le sera pour la petite 104ZS de Guezennec/Dufosse qui y perd sa troisième place au général, mais pour un tout petit point, au profit de la Porsche 911 de Sala/Torlasco. Mondron/Noelanders (Porsche 911S), toujours cinquièmes, n'ont quasiment pas réduit l'écart qui les séparent de Saby/Giraudet (Alpine A110), mais ils restent sous la menace des Danois Baekkelund/Pagh dont la Fiat 128 Coupé n'est qu'à 18 points. Les vainqueurs de 2009, Lund/Fredriksen, ont gagné trois places et sont rentrés dans le Top 20. Avec un peu d'application, ils pourraient même revenir à Monaco dans le Top 15, une place assurée s'ils n'avaient écopé de 100 points de pénalité pour une minute de retard au CH de Chambéry durant l'étape de concentration.
La ZR 13 est dénommée "le monument de la dernière nuit" par Jean Ferry. Elle est longue, 62 kilomètres. Ce qui en fait la plus longue ZR du rallye mais aussi une des plus longues dans l'histoire des rallyes depuis très très longtemps. Elle est très difficile par la diversité des routes proposées, avec de nombreuses bifurcations, des cols piégeux (tel le Col de l'Orme ou le Col de la Porte) ou technique (tel de Col de l'Able). Il n'y a pas un modèle de voiture plus performant qu'un autre : les grosses autos vont être avantagées dans la montée du Col de l'Able mais les petites seront favorisées dans la descente du Turini. Le plus long secteur de l'épreuve, avec plus d'une heure de conduite en pleine nuit, révèle les meilleurs. Et les Espagnols Sala/Torlasco y font merveille, prenant 60 points à leurs seconds, par ailleurs leaders au général, les Belges Lareppe/Lambert (Opel Kadett GTE). Mais surtout près de 900 points à la petite Peugeot 104 qui les talonne au général ! Saby/Giraudet terminent troisièmes de la ZR, tandis que les seconds du général provisoire, les Belges Lopes/Van Oosten s'effondrent un peu, concédant plus de 600 points aux vainqueurs.
Du coup, le classement général provisoire prend un sacré coup de balayette. Les Belges Lareppe/Lambert sont toujours en tête. Ils devancent dorénavant les Espagnols Sala/Torlasco de 140 points, ce qui devrait les assurer, sauf incident mécanique, de rejoindre le port de Monaco en vainqueurs. Avec sa belle réussite dans cette ZR14, l'Alpine Renault noire de Saby/Giraudet s'installe de façon confortable à la troisième place, avec 366 points d'avance sur les quatrièmes, les Belges Lopes/Van Oosten, gros perdants dans cette zone de régularité. Trente quatrième dans la ZR13 à 800 points de la Porsche espagnole, le duo belge Mondron/Noelanders fait une bien mauvaise affaire et chute de cinq places au général. La Mercedes-Benz 300E des Allemands Ernst Juntgen et Marcus Muller fait elle un bon en avant vers cette 5ème place, tandis que les Danois Baekkelund/Pagh deviennent sixièmes. C'est donc un beau remaniement du classement. D'autant que les Espagnols Miguel Otegui et Alberto De Pablos (Mercedes-Benz 190SL) passent de la 16e à la 9e place. Leurs compatriotes Cele Foncueva-Berros et Secundino Suarez-Infiesta (Ford Fiesta 1300) faisant un bond similaire de la 14e à la 8e position. Il a y bien sûr ceux qui font le chemin inverse, tel les Norvégiens Jorstad/Hallre qui chutent de deux places (12e). Les concurrents risquent de se rappeler longtemps de la ZR13 du 13ème rallye historique de Monte-Carlo !
Pour l'ultime ZR de l'épreuve, les concurrents doivent réemprunter le parcours de la ZR12. Il n'y a donc pas de surprise à attendre, sauf pour ceux qui s'y étaient plantés et qui risquent de corriger leur erreur. Ceux qui souhaitent briller une dernière fois et rentrer avec le meilleur classement d'un test de régularité en profite. Jean-Pierre Van de Vauwer et Joseph Paisse, avec une Porsche 914/6, décrochent la timbale, devant les Espagnols Rafael-Cosin et Armando Fernandes (Alfa-Roméo 3000 GTV) et le duo Lareppe/Lambert qui assoie sa suprématie sur le rallye. Cinquièmes de la ZR, les Allemands Juntgen/Muller délogent les Belges Lopes/Van Oosten de la 4e place au général. Décidément cette ZR12 devenue 14 ne réussit pas à la petite Peugeot 104 ZS qui y termine 113e et chute encore de 3 places au général, rejoignant l'arrivée en 10ème place.
Cette treizième édition du rallye historique consacre donc les Belges José Lareppe et Joseph Lambert sur une Opel Kadett GTE de 1978. José Lareppe et Joseph Lambert impose leur savoir-faire sur les épreuves historiques en cet hiver 2010. Ils ont déjà remporté à la mi-janvier la 8ème édition du Rallye Hivernal d'Andorre. Les Espagnols Mario Sala et Maurizio Torlasco, sur une Porsche 911 de 1965 avaient choisi la moyenne basse, visiblement un choix judicieux pour la dernière nuit, puisqu'ils empochent les lauriers d'argent. La couronne de bronze revient à Bruno Saby et Denis Giraudet sur une Alpine Renault A110 1600S de 1971 d'une rare couleur noire. Les deux Français devancent les Allemands Ernst Juntgen et Marcus Muller sur une Mercedes-Benz 300 SE de 1961, une autre auto à avoir opté pour la vitesse basse, des Allemands déjà vainqueurs en 2008. Chacun des quatre premiers remporte sa catégorie.
Contrairement à la journée de la veille marquée de seulement quatre abandons, la nuit fut difficile pour beaucoup et la liste des retraits s'est considérablement allongée. Erik Comas et Isabelle De Sadeleer, en lutte pour décrocher la lanterne rouge du rallye, renonçent au cours de la nuit. De même que la Porsche 911 S des Norvégiens Tom Hotvedt et Leif Arne Neset, l'Audi 80 GTE de Jo et Jérôme Ambrosini, la Lancia Beta Coupé de Karim Cadamagnini et Pascal Scaramuzzino, l'Alpine Renault A310 d'Henri Sigaud et Joël Baudet, la Volkswagen Golf GTI de Jean-Pierre Nigoux et Daniel Luino ou encore la Porsche 924 Turbo des Allemands Oliver Schoofs et Norbert Broecker.
Et puis il y a ceux qui ont jugé que l'auto ne tiendrait pas mécaniquement la boucle nocturne et qui ont renoncé à sortir du parc fermé monégasque. C'est le cas de la Morris Mini Cooper S du Néerlandais Paul Lips associé au Monégasque Mauro Ussello, de l'Alpine Renault de Bernard Terrat et Jean-Paul Montagne, de la Volkswagen Golf GTI des Espagnols Gonzalo Rico-Avello et Antonio Caldeira, ou de la Ford Anglia d'Emmanuel Breuil et Rémy Dombret.
Au final, sur les 330 autos au départ, 271 concurrents sont classés. Les Norvégiennes Veronica Moe et Renée Nordlie aménent la petite Austin A40 à la pénultième place, et, derniers mais bien à l'arrivée, Joël et Ingmar Renouardière sur une Triumph TR4.
[ Les vainqueurs 2010, les Belges José Lareppe et Joseph Lambert sur une Opel Kadett GTE de 1978. ]
====== Mardi 2 février : Sous le soleil vers Monaco. - le portfolio du départ de Reims.
Quand les premières autos quittent Valence au petit matin à 06h00, les classements de la veille n'ont pas encore été officialisés. Ils le seront en milieu de matinée sans que des changements n'aient été opérés. La nuit a été sous le zéro sur le parc fermé de Valence, où il a neigé durant la nuit. Une couche blanche d'un centimètre recouvre les autos, mais le soleil est attendu dans la matinée.
La ZR10 Saint-Nazaire Le Désert/Rosans, que les premiers concurrents abordent dès 07h20 est la plus longue depuis le départ du rallye avec le passage de cinq cols : le Col des Guillens, le Col du Portail, le Col de Vache, le Col des Rustans et le Col de Pommerol. C'est la réunion de deux spéciales historiques du rallye de Monte-Carlo. Sur le final, la montée du Col de Pommerol est très technique avec de nombreuses épingles serrées. La moitié de la distance est enneigée et l'autre est sèche. Un peu de neige est tombée dans la nuit sur quelques plaques de glace et cela rend le tracé un peu piégeux.
Une longue ZR (45 km) que les concurrents apprécient à l'image de Michel Bonnin, pilote de l'Alpine Renault A100 1660S #26 qui déclare en direct sur l'antenne de Kiss FM : "Super spéciale ce matin. On a un temps d'enfer, le soleil en plein dans les yeux. Ça a été génial. Génial ! Très très belle route, comme Saint Bonnet le Froid, c'est de la pure glace tout le long sur la spéciale. On s'est super bien amusé, c'est du pur bonheur !". Voilà qui doit faire plaisir à attendre aux organisateurs ! A noter que Kiss FM fait une couverture radio qui doit rappeller de bons souvenirs à ceux qui écoutaient Radio Monte-Carlo dans les années 70, animé par Gérard Borie et Jean-Paul Thévenet.
Cette matinée n'est cependant pas bénéfique pour tous, tel l'équipage Bernard Figuière/Nathalie Euvray sur la Ford Escort RS 2000 #68. Le routier dès la sortie de Valence est très verglacé. Ils ont violemment tapé un pont dans la liaison à l'avant gauche, la voiture a bien souffert mais des Hollandais les ont aidés à repartir. L'avant gauche est enfoncé, le train avant a un peu reculé, la porte du pilote se ferme avec difficulté mais ils choisissent de quand même parcourir la ZR11. Quoiqu'ils ne possèdent pas de pneus cloutés et bien sûr, la ZR leur est difficile.
Au classement, c'est d'abord un très mauvais résultat pour les leaders au général, Henning Jorstad et Tine Hallre (Alpine Renault A110 1600) qui terminent 141e de la ZR, avec 661 points d'écart par rapport aux vainqueurs, les Allemands Rolf et Oliver Kienen (BMW 1800 #316). Ils perdent évidemment leur leadership sur l'épreuve et chutent en 11e place au général. Les quatre premières autos de la ZR sont des voitures qui ont choisi la vitesse basse. Est-ce à dire que tenir la régularité sur cette longue ZR n'était pas possible pour les vitesses hautes ? Non, puisque les deux catégories sont représentées à égalité dans les douze premiers. Mais c'est la première fois depuis le départ que les vitesses basses sont autant à la fête.
Les Allemands Ernst Juntgen et Marcus Muller (Mercedes-Benz 300SE) complétent donc le podium, devant les Espagnols Jesus Echave et Juan-Antonio Delgado (Porsche 356A).
Au général, Alain Lopez et Georges Van Oosten (Alpine Renault A110 1600) reprennent donc la tête, devant leurs compatriotes José Lareppe et Joseph Lambert (Opel Kadett GTE) et les Espagnols Mario Sala et Maurizio Torlasco (Porsche 911). La petite Peugeot 104ZS de Jean Guezennec et François Dufosse est 4e. Bruno Saby et Denis Giraudet (Alpine Renault A110 1600S) terminent le top 5. Quatre berlinettes Alpine Renault et quatre Porsche 911 dans les 12 premiers au général : on croirait se retrouver dans un Monte-Carl' d'il y a 30 ans.
A la mi journée, les premiers s'élancent dans la ZR11, la plus courte du rallye. C'est une section avec très peu de lignes droites, qui propose un tracé très technique. La neige y est absente quand les concurrents l'abordent. Les moyenne haute semblent apprécier le terrain : on ne dénombre que trois moyenne basse dans les vingt premiers du classement de cette ZR, et encore à partir du onzième rang seulement avec les Allemands Kienen, déjà seconds dans la ZR parcourue le matin même. La petite Ford Fiesta blanche (la seule auto de ce type encore en course après le retrait prématuré de celle de Tchine en début d'épreuve) des Espagnols Cele Foncueva-Berros et Secundino Suarez-Infiesta réalise le meilleur chrono, devant la Renautt 8 Gordini des Norvégiens Torgjer Kleppe et Jörn-Arve Aardal. La Lancia Fulvia HF 1600 des Italiens Girogio Morosini et Cesare Rainisio compléte le podium.
Nouveau changement en tête du général : un Belge en chasse un autre. En retard de 30 points avant d'aborder cette ZR, le duo Lareppe/Lambert termine 9e dans la ZR, et surtout 40 points devant le duo Lopes/Van Oosten. En rentrant donc à Monaco et avant d'entamer la dernière nuit de course, l'Opel Kadett devance donc l'Alpine Renault A110 d'à peine 10 points. Cela promet une belle fin de course ! D'autant que si la petite 104ZS des Français Guezennec/Dufosse est toujours troisième, elle est talonnée à 9 tout petits points par la Porsche 911 des Espagnols Sala/Torlasco.
Plus loin à 78 points, Bruno Saby et Denis Giraudet (Alpine Renault A110) sont cinquièmes, avec près de 100 points d'avance sur Jean-Pierre Mondron et Yves Noelanders (Porsche 911S 2.4). Mais les deux Belges sont sous la menace des Danois Lars Baekelund et Arne Pagh (Fiat 128 Coupé). En résumé, rien n'est assuré pour les 1ère, 3ème et 6ème places. Ce qui promet une nuit passionnante à suivre, d'autant que cette fameuse nuit du Turini est toujours chargée d'émotions ! Quoique longue, la journée n'a pas entamé le peloton : il ne manque que deux autos de plus sur le port de Monaco par rapport au départ de Valence le matin.
Pour clore la question des classements, l'ACM a donné sa réponse quant à la pénalité qui a frappé l'auteur du meilleur résultat dans la ZR4 dimanche après-midi : "En ce qui concerne la n°41, comme c'est une négligence de l'équipage, il conserve les 20.000 points". Mais pas de précision sur cette "négligence" qui coûte quand même à la Datsun 240Z la rondelette somme de 20.000 points de pénalité, l'équivalent d'une ZR non achevée (article 20.2 du réglement). L'ACM crée cependant un précédent en infligeant une sanction, la négligence, non inscrite dans son règlement.
En ce qui concerne la Ford Mustang #52, elle reprend la troisième place dans la ZR4 (elle était initialement seconde). Le classement édité dimanche (ici) devient donc : Victor Sagi et son fils, 1ers sur la Porsche 911 S 2.0 #59, devant Thierry Gillet et Christian Garnero (Renault 5 LS #122) et Raphaël Van der Straten et Eric Werner (Ford Mustang #53).
Les scandinaves Datsun 240Z #41 et #208 terminent donc dernières avec 20.000 points de pénalité pour négligence. Bizarre quand même ... Deux autos identiques, scandinaves, avec des équipages habitués du rallye, qui ont fait un excellent résultat dans cette ZR. Le GPS permettrait-il des formes de triche que l'ACM n'avait pas prévues ? Une autre auto pose question, une Scandinave encore : l'Austin Healey 3000 MK III de Tom Granli, habitué lui aussi des bons résultats dans le RHMC. Quinzième dans un premier temps, il est finalement classé comme n'ayant pas parcouru la ZR.
[ La petite Peugeot 104ZS des Français Guezennec/Dufosse est 3ème avant le parcours final. ]
====== Lundi 1 février : Neige et soleil en Ardèche. - le portfolio du départ de Reims.
Le lundi 1er février, les concurrents ont quatre ZR à accomplir, en Ardèche et en Haute-Loire. Au départ du matin, l'incertitude des classements est revenue : sur son site web l'Automobile Club de Monaco indique des classements des ZR4 et 5 "en cours". Alors qu'ils étaient "officiel" quelques heures plus tôt. C'est à n'y rien comprendre !
Pour le site néerlandais, The Works Z.Cars qui suit la course des trois Datsun 280Z engagées, il est clair que c'est un problème de GPS. Le GPS de Svein Lund aurait été retiré de l'auto par l'organisation à l'issue de la ZR4. Il ne serait pas le seul dans ce cas indique le site néerlandais. Pourtant, c'est la société belge Tripy qui fournit le système GPS à l'ACM. Or Tripy a aussi équipé tous les véhicules d'assistance, de presse et d'organisation du dernier Dakar. Il y a peu de chances que le GPS en lui-même soit fautif d'autant que la société équipera le prochain Neige et Glace et les Legend Boucles de Spa.
Alors que les concurrents roulent depuis plusieurs heures, à 13h05, l'ACM remet en ligne les classements des ZR4 et 5. Il n'y a aucun changement par rapport aux classements affichés treize heures plus tôt. Les autos qui se sont vues infliger 20.000 points de pénalité n'apparaissent pourtant toujours pas dans la liste des pénalités décernées. Curieux d'autant que Svein Lund et Raphaël Van der Straten auraient écopé de deux fois 20.000 points de pénalité. Cela manque de clarté. Surtout à ce niveau de compétition. Tout ça est de nature à pourrir un peu l'ambiance en tête du général, ce qui est dommage car le soleil a fait son apparition sur la neige des plateaux ardéchois pour cette seconde journée de compétition.
Pour clore la série des soucis, entre la ZR6 et la ZR7, des travaux sur le parcours de liaison ralentissent un paquet de concurrents. Enfin, pour corser un peu le rallye, comme si la neige parfois bien damée ne suffisait pas, des paysans ont sorti le tracteur dans la ZR7 histoire de manifester contre le rallye. Pour contraster avec l'immaculée blancheur qui a recouvert l'Ardèche, ils ont aussi déversé du fumier. Cela n'a pas valorisé la profession agricole, d'autant que quelques concurrents ont été ralenti dans la ZR. Comme le timing est assez serré, quelques uns doivent quasiment attaquer pour respecter les horaires. Ce n'est pas suffisant pour certains qui écopent de pénalités à l'arrivée au CH de Saint-Agrève. C'est le cas de la Porsche 911T #5 de Mauritz Lang, de l'Alpine Renault A110 1800 #10 d'Erik Comas, de la Morris Mini Cooper S #18 de Paul Lips, de la BMW 2002 Tii #33 de Michel Rostang, de la Renault 8 Gordini #36 de Christian Blanchi ou encore de la Ford Mustang #52 de Raphaël Van der Straten. Du côté du plaisir, il a neigé durant la nuit sur Saint-Bonnet et la ZR8 est totalement recouverte de neige. Tous les concurrents vont apprécier. Les spectateurs sont aussi très nombreux.
[ La Porsche 911 Carrera 3.0 de Jean-Michel Coll et Alain Aufauvre, 61èmes au général lundi soir. ]
Au niveau des classements, dans la ZR 6 Les Ollières-Vals qui est complètement sèche, c'est la minuscule Steyr Puch 650 de Stéphanie et Pascal Aimé qui termine en tête, devant la lourde (mais visiblement performante) Opel Commodore de Marc Van Dalen et Alain Penasse. Troisième, Alain Lopes conforte sa position de leader au général.
Dans la ZR7 Burzet-Dornas, la montée est sèche mais la descente vers Lachamp-Raphaël est toute blanche. Il fait comme depuis la veille très froid : aux alentours de -6°. C'est à nouveau une petite voiture qui l'emporte, la Peugeot 104 ZS de Jean Guezennec et François Dufosse, devant la grosse Mercedes-Benz 220S d'Alain et Manuel Alcazar. En quatrième position, Henning Jorstad et Tine Hallre en profitent pour remonter en troisième position au général.
Dans la première ZR de l'après-midi, la ZR8 en boucle Saint-Bonnet le Froid/Saint Bonnet, Henning Jorstad et Tine Hallre, en terminant seconds, se rapprochent de la première place au général toujours propriété d'Alain Lopes et Georges Van Oosten. Ce sont les Allemands Karl Piehl et Günter Meierer sur une Mercedes-Benz 190 SL qui terminent premiers devant l'Alpine Renault norvégienne. Les Danois Lars Baekkelund et Arne Pagh sur une Fiat 128 Coupé complétent le podium de la ZR8.
Pour terminer la journée de lundi, la ZR9 Lamastre-Alboussière est sèche sur presque sa quasi totalité. C'est aussi la première ZR que les concurrents accomplissent avec une température au dessus de zéro. Elle voit une nouvelle victoire du couple Aimé qui rentre à Valence en pointant dorénavant à la 8ème place au général. Les Belges Dominique Holovoet et Christophe Hayez sur une Toyota Celica 1600 GT sont seconds de cette épreuve devant la Ford Fiesta 1300 des Espagnols Cele Foncueva-Berros et Secundino Suarez-Infiesta.
En terminant 11èmes loin devant l'Alpine Renault belge de Lopes/Van Oosten, le duo norvégien Jorstad/Hallre rejoint la préfecture de la Drôme en tête du général devant deux autres belges, José Lareppe et Joseph Lambert sur une Opel Kadett GTE, et le duo Lopes/Van Oosten sur Alpine Renault A110.
Treize concurrents ayant renoncé au cours de la journée, il reste pour le départ du lendemain encore en lice 282 concurrents. Ils quitteront Valence pour Monaco au terme d'une étape de 387 km à accomplir en 8h10mn, avec deux ZR au programme, dont la plus longue du rallye, la ZR 10 Saint Nazaire le Désert/Rosans, 45 km avec cinq cols à passer.
A noter dans les abandons, l'équipage norvégien de la Porsche Carrera RS #247 partie de Copenhague. Stig Johnsen et Erik Remberg sont sortis dans un virage à Tournon-sur-Rhône et la voiture est partie en tonneaux dans un champ en contrebas. L'équipage est indemne mais l'auto très sérieusement endommagée ne peut plus rouler. Le rallye s'est donc arrêté là pour cet équipage qui a maintenant un gros travail de reconstruction sur l'auto dont la caisse est pliée et le châssis faussé. En arrivant à Valence, la belle Mustang #52 de Raphaël Van der Straten porte aussi les stigmates d'une touchette à l'avant droit suite à une sortie de route dans Saint-Bonnet. L'auto, dépourvue de frein à main et équipée d'une boîte automatique, donc pas très facile à conduire dans la neige, est restée plantée 90 minutes avant qu'un 4x4 ne l'en déloge.
[ La Lancia Fulvia 1600 HF des Italiens Sergio Sisti et Dario Bernini lundi après-midi ]
====== Dimanche 31 janvier : Une première étape amputée. - le portfolio du départ de Reims.
Du fait d'une abondance de neige, le programme intial de quatre ZR se voit réduit de moitié, les épreuves de régularité de Chaudon/Digne (ZR2) et Thoard-Sisteron (ZR3) ayant été annulées la veille. Les premiers concurrents s'élancent donc pour la ZR4 Ventavon/Pont de Chabestan à la mi-journée et enchaînent deux heures plus tard par la ZR5 La Cime du Mas/Saint Jean en Royans, les deux épreuves se disputant dans des conditions assez piégeuses de neige et glace.
Dans la ZR4, le classement exact a eu bien du mal à se dessiner, déjà parce que dans un rallye de régularité, il faut attendre le dernier arrivé pour savoir quel est le meilleur performer. Et quand il y a encore plus de 300 autos en course, à raison d'une par minute, cela signfie au moins cinq heures entre le premier parti et le dernier arrivé.
Tout d'abord, la Lancia Fulvia HF 1600 des Italiens Giorgio Morosini et Cesare Rainisio fait merveille, approchant la perfection absolue puisqu'à deux dizièmes du chrono de référence. Le Belge Raphaël Van der Straten signe une étonnante prestation avec sa lourde Ford Mustang, devant les vainqueurs de l'édition 2009, les Norvégiens Svein Lund et Tore Fredriksen. Mais ces deux derniers équipages écopent d'une pénalité de 20.000 points ce qui les renvoie bons derniers du classement. A noter qu'ils y retrouvent un autre équipage ayant terminé dans le top 20 et pénalisé de la même "amende" : les Danois Lars Baekkelund et Arne Pagh sur une Fiat 128 Coupé. Pour ces trois autos, la suite du rallye ne sera donc plus que pour le plaisir puisqu'ils se trouvent, avec un tel handicap définitivement éliminés des classements.
Deux autres anciens vainqueurs rentrent dans le top 15 de la ZR4, Tom Granli (vainqueur en 2000) qui est 8e, et Alain Lopes (vainqueur 2007), qui finit 13e. A noter par contre l'abandon du vainqueur 2004, le Norvégien Monty Karlan qui a dû se retirer sur panne mécanique avant le début de la ZR. Au final, dans cette ZR4, le déclassement des second et troisième permet à l'Espagnol Victor Sagi avec sa Porsche 911S de se classer second devant la petite Renault 5LS de Thierry Gillet et Christian Garnero. Mais en milieu de soirée, l'équipage italien de la Lancia Fulvia #181 voit à son tour son temps corrigé de 210 et il chute à la 90ème place. On se demande alors quel intérêt à l'ACM à éditer des classements qui valsent de la sorte. L'équipage espagnol de la Porsche 911S 2.0 #59 ne va pas s'en plaindre puisqu'il ont gagné 4 places ... sans rien faire. Et terminent donc premiers devant la Renault 5 de Thierry Gillet et la Porsche 911SC de Ghislain et Alain Gaubert.
[ Raymond Durand et Jean Caro, sur cette Opel Kadett GTE, terminent 54èmes dans la ZR4. ]
Dans la ZR5 qui se termine en début de soirée, c'est d'abord Bruno Saby (Alpine Renault A110 1600) qui est affiché vainqueur. Mais en fin de soirée, il chute en 6ème position après avoir vu son temps rectifié de près de 250 points. Bjorn Waldegaard et Hans Sylvan (Porsche 911L), initialement dans le top 10, plongent eux en 49ème position après une rectification de près de 950 points. Y aurait-il des bugs dans le système GPS utilisé cette année et qu'il faille corriger manuellement ? A cette question, l'ACM ne nous a pas répondu.
C'est alors un duo de Belges qui pointent en tête : Alain Lopes et Georges Van Oosten (Alpine Renault A110 1600) devant leurs confrères José Lareppe et Joseph Lambert sur une Opel Kadett GTE. A noter que ces deux équipages disputeront dans moins de trois semaines les Legend Boucles de Spa. Troisièmes, Eric Mallen et Franck Metiffiot sur une Volkswagen Golf GTI.
Il faudra attendre minuit pour que les classements soient validés et que l'on soit sûr du classement général au terme de cette étape de classement, les derniers concurrents ayant rejoint le parc fermé vers 22h30. Et surprise : Bruno Saby retrouve la tête de la ZR5 ! Et Bjorn Waldegaard remonte en 14ème position. Si ces équipages ont attendu si tard pour connaître leur classement, la nuit ne sera pas très longue car le premier départ du parc fermé de Valence pour une journée de route en Ardèche est à 08h00.
Au général, les Belges Lopes/Van Oosten (Alpine Renault A110 1600) devancent de 33 points les Belges Lareppe/Lambert (Opel Kadett GTE) et de 94 points les Français Mallen/Mettifiot (Volkswagen Golf GTI), ces trois autos étant du même groupe (IV/2). Les Italiens Sala/Torlasco (Porsche 911 ) sont quatrièmes à 158 points des leaders. A noter qu'ils ont choisi la moyenne basse et que se sont les seuls dans les 14 premiers à être sur ce tempo. L'équipage français Coll/Aufaivre (Porsche 911 Carrera) est 5ème, devant Saby/Giraudet (Alpine Renault A110 1600). Le patron du team Kronos (qui a fait courir Loeb en WRC), le Belge Jean-Pierre Mondron, associé à Yves Noelanders sur une Porsche 911 2.4, est 7ème.
Les seconds de l'an passé, les Norvégiens Henning Jorstad et Tine Hallre (Alpine Renault A110 1600) jouent la régularité et la performance : ils sont 11ème. Quant aux vainqueurs de l'an passé, ils pointent en 276ème position : ils n'ont pas disputé la ZR5 et ils ont écopé de la pénalité maximum. On dénombre 34 abandons. Il reste donc 291 autos en course avant d'attaquer la première partie de l'étape commune Valence-Valence, une boucle de 351 km. Quelques autos portent les traces d'une journée difficile. La Peugeot 504 Coupé V6 #199 de Philippe Linsale et Denis Boutroy est parti au trou dans le Col de l'Echarasson et n'a dû son retour sur la route que grâce à deux 4x4 de spectateurs qui l'ont délogée de sa fâcheuse position. Mais c'était trop tard et la voiture ayant souffert, ce sera l'abandon.
[ Dans la ZR4, l'Alpine Renault A110 1600 des Norvégiens Henning Jorstad et Tine Hallre. ]
====== Samedi 30 janvier : Une étape de concentration sous la neige. - le portfolio du départ de Reims.
C'est dans des conditions de circulation assez difficiles que les concurrents se sont élancés pour cette 13ème édition. Les 24 concurrents partis de Copenhague le jeudi 28 en début d’après-midi trouvent la neige avant de parvenir à Bad-Hombourg, près de Francfort, d'où s'élancent 43 autres autos. Ceux de Reims quittent le département sous la pluie avant de retrouver de la neige dès le plateau de Langres. Tout ce petit monde se retrouve dans le Jura, au CP de Champagnole, sous la neige.
A Grenoble, plusieurs équipes pointent déjà en retard sur l'horaire prévu, parfois avec plus de trente minutes de retard. Les 120 concurrents partis de Turin doivent composer avec les modifications de parcours de dernière heure dues aux conditions météorologiques. Le Col de l'Epine n'a pas pu être déneigé et il est donc contourné pour atteindre le CH de Chambéry dans les délais initialement programmés.
C'est donc assez fatigués que les 340 équipages attaquent la première ZR, La Bollène-Vésubie/Lucéram, avant de terminer leur périple de concentration à Monaco et profiter d’un repos plus que mérité : les concurrents partis de Copenhague ont accompli 1961,5 km.
Pour le lendemain, les conditions de route se sont compliquées avec les dernières chutes de neige. Le Journal La Provence annonce dans son édition de samedi la probable annulation des ZR2 et ZR3. L’ACM le confirme dans l’après-midi. Le Col du Corobin (ZR2) non déneigé depuis plusieurs jours permettait néanmoins le passage des concurrents le samedi matin ... sauf que les concurrents n'y passeront plus le dimanche. A cause des conditions météo défavorables, l'ACM a décidé d'octroyer quinze minutes supplémentaires pour effectuer la partie Monaco/L'Escarène lors de la dernière nuit.
A Monaco, on fait déjà samedi soir un premier bilan : aux quatre forfaits avant départ (l’Alpine Renault #1 de Jean Vinatier, la Lancia Stratos #246, la Jaguar Type E #248 et l’Alfa Roméo Giulia Super #320), s’ajoutent six abandons sur le parcours de concentration. Il faut aussi déplorer onze concurrents qui ont abdiqué avant la ZR1 et un qui s’est retiré dans la ZR. Ont donc déjà quitté le rallye les belles Renault 17 Gordini #210 de Jorge Carvalheiro, Ford Fiesta 1600 #14 de Tchine, Porsche 911S 2.2 #11 de Stéphane Vouillon ou Porsche 924 Turbo #214 de Christian Caffardo. Mais surtout, 190 concurrents se sont déjà vus pénalisés, la grande majorité pour un retard à un CH. Vingt autos n’ont pas non plus disputé la première ZR.
Au terme de cette première ZR, c'est un trio belge qui occupe la tête provisoire du classement : Marc Duez et Jacques Castelein sur une Austin Healey 3000 MK III, devant José Lareppe et Joseph Lambert sur une Opel Kadett GTE, et Alain Lopes et Georges Van Oosten sur une Alpine Renault A110 1600. A ce stade de la compétition, rien n’est joué encore d’autant qu’il y a le même écart entre les trois autos : trois secondes. Dans une ZR enneigée, le duo Duez-Castelein a frôlé la perfection : deux secondes d'écart seulement par rapport au temps requis et ce sur 30,7 km. Les connaisseurs apprécieront la performance !
====== Le 13ème RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE, c'est du 28 janvier au 3 février 2010
C’est du jeudi 28 janvier au mercredi 3 février 2010 que se déroulera la 13ème édition du Rallye Monte-Carlo Historique. Pour cette nouvelle édition, l’une des plus grandes épreuves historiques hivernales a subi quelques changements confie Michel Ferry, le président de la Commission des Véhicules de collection de l’Automobile Club de Monaco : «Depuis le dernier rallye, nous avons beaucoup travaillé sur le découpage et le choix des épreuves. Un nouveau système de chronométrage va être utilisé. L’épreuve va se durcir et les concurrents auront beaucoup de travail, les vainqueurs seront sans conteste de grands champions de la régularité».
Copenhague est ville de départ pour les concurrents des pays nordiques, Bad-Hambourg a également été retenue pour les équipages allemands, Barcelone, Turin et Reims compléteront les villes de départ de l’étape de concentration.
Comme l’an passé, Monte-Carlo sera la ville de fin d’étape de concentration pour l’ensemble des concurrents qui comme lors de la précédente édition passeront par Saint-André des Alpes où un contrôle horaire de passage sera mis en place avant de rejoindre La Bollène-Vésubie pour prendre le départ de la première Z.R, la célèbre La Bollène-Vésubie / Col de Turini / Peira-Cava / Luceram avant de rejoindre le parc fermé de fin d’étape situé sur le parking de la darse sud du port de Monaco.
Dimanche 31 janvier, les concurrents s’élanceront de Monaco pour effectuer l’étape de classement et rejoindre Valence dans la Drôme où le parc fermé de fin d’étape sera situé place du Champ de Mars. Le parcours sera entrecoupé de 4 épreuves de régularité qui sont toutes des classiques du rallye et d’un contrôle horaire et d’un parc de regroupement : Chaudon Norante / Digne les Bains (ZR2), Thoard / Sisteron (ZR3), Contrôle horaire à Tallard (Hautes Alpes), Ventavon / Pont de Chabestan (ZR4), La Cime du Mas / Saint Jean en Royans (ZR5) et parc de regroupement à Saint Nazaire en Royans (Drôme).
Lundi 1 février, départ de la première partie de l’étape commune qui est une boucle Valence / Valence avec au programme de la journée 4 épreuves, toutes des classiques de l’Ardèche et de la Haute-Loire et deux contrôles horaires : Les Ollières sur Eyrieux / Vals les Bains (ZR6), Burzet / Eyriac (ZR7), contrôle horaire à Saint-Agrève (Ardèche), Saint Bonnet Le Froid / Saint Bonnet (ZR8), Lamastre / Alboussière (ZR9), et un contrôle horaire à Tournon sur Rhône (Ardèche)
Mardi 2 février, les concurrents quitteront très tôt Valence pour rallier la Principauté de Monaco en début d’après-midi. Deux épreuves sont au programme de la matinée : Saint Nazaire le Désert / Rosans (ZR10), Villars sur Var / Tournefort (ZR11), et contrôle horaire à Eze Village (Alpes Maritimes).
Comme à l'accoutumée, l’étape finale se déroulera de nuit sur les routes de l’arrière pays niçois et comprendra trois épreuves et un contrôle horaire : Peille / Saint Simeon (ZR12), Col de Braus / Luceram (ZR13), contrôle horaire à L’Escarène (Alpes Maritimes), et Peille / Saint Simeon (ZR14) pour conclure.
Les concurrents auront parcouru à la fin de l’épreuve en moyenne plus de 2500 kilomètres.
Toutes les informations, les parcours, les horaires précis, la liste des engagés sur le site de l'ACM.
En attendant les premières photos, un résumé photographique des quatre précédentes éditions ici.
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